jeudi 13 mars 2008

Réponse à Mademoiselle Bellebou

Mademoiselle, (encore fallait-il le savoir, notez que je n’ai pas employé l’imparfait du subjonctif à la première personne !!!)

Merci pour votre réponse.
Je ne veux pas entretenir une polémique mais permettez moi simplement quelques remarques. Jamais je ne me suis permis de dire à un interlocuteur « je vous interdis », au nom de quoi d’ailleurs, de plus cela prouve que nous n’avons pas la même perception de la démocratie. (La mienne est faîte de respect et de considération de l’autre). C’est brutal, incorrect et surtout réducteur, d’autant que si vous lisez la presse « L’indépendant du 12 mars » vous constaterez que mes propos concernant (ma) notre faute est clairement stigmatisée dans le communiqué de Madame Leroy.

Et puis, si c’est uniquement les gens qui viennent vers vous qui ont droit à vos remerciements, ne soyez pas surpris de la réaction que cela suscite. Sur la fermeture de votre blog, c’est votre choix et je le respecte mais je puis vous assurer qu’un communiqué de remerciement aurait eu beaucoup d’impact, là l’effet est contraire.

En ce qui concerne le malaise que vous soulignez et semblez découvrir, il est très profond et récurrent depuis plus de dix ans. Je ne pense pas que votre approche soit la meilleure pour tenter de le résoudre. En politique il faut faire preuve de rondeur, de souplesse et surtout apprendre à écouter l’autre, je ne ressens pas cela chez vous (votre équipe). Mais je sais très bien que rechercher le compromis est un acte difficile car nous avons parfois l'impression d'y perdre une partie notre âme.

Quant à l’amertume, c’est ce que j’ai ressenti dans vos écrits mais peut-être me suis-je trompé…J’avoue ne pas avoir tout compris à la lecture de votre dernier paragraphe de ce jour, mais il me semble que le mot colère serait plus approprié que le mot amertume. Ce qui me dérange profondément (et je suis loin d’être le seul) c’est que vous êtes persuadé que vous seule savez, que vous seule détenez la vérité, bref que vous seule sauverez Castelnaudary.
Lorsque j’écris « vous » je veux dire votre équipe, ne voyez donc dans mes propos aucune attaque personnelle.

J’ai 57 ans et quelques années en politique, quand j'étais plus jeune j’avais la même fougue, la même envie de refaire le monde, la même passion, le même besoin d’idéal. En 68 je battais le pavé à la recherche d’un idéal, quarante ans plus tard j’ai toujours la même passion et le même espoir d’un monde meilleur, plus tolérant, j’ai juste ajouté un peu de sagesse et de recul, le privilège de l’âge sans doute. Tout cela pour dire que même si nous ne sommes pas d’accord, je vous respecte profondément.

Je vous souhaite une bonne journée.

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