vendredi 7 mars 2008

Réponse à la réponse.

Bonjour,

Ce sont ces échanges qui nous font avancer, Monsieur Honoré. Même si je ne suis pas entièrement d'accord avec toutes vos idées, elles auront toujours le droit de s'exprimer sur ce blog. La liberté d'expression étant l'une des valeurs que je défends le plus à partir du moment où l'on respecte l'autre.

Voici votre réponse à la une.


Monsieur (grâce à la règle d’accord des participes passés –que vous maîtrisez parfaitement – j’ai déduit que je pouvais supprimer une des deux appellations),Merci de me répondre aussi vite et aussi complètement d’une part et d’autre part merci de m’avoir accordé la 1ère page de votre blog, je ne méritais pas tant !A mon tour de répondre à votre réponse … pour expliquer ou éclaircir quelques points qui me semblent importants afin qu’il n’y ait aucun malentendu entre nous et pour que nous puissions continuer, tout aussi sereinement et courtoisement nos échanges.J’avoue que le mot « lâche » est excessif mais je l’ai employé à dessein car les excès amènent les réactions, mais ai-je besoin de vous le démontrer ?Lorsque j’ai parlé de « mélanger », je ne faisais pas référence au titre de votre mot (j’avais saisi et apprécié l’humour de cet assemblage) mais au fait que vous ayez pu penser ou croire que le mot d’humeur sur les néo-chauriens écrit par l’un d’entre nous était révélateur de ce que nous pensions tous. Je voulais donc préciser que même si nous étions sur la même liste, donc solidaires, nous gardions néanmoins, chacun d’entre nous, notre liberté de pensée et que la « pensée unique » n’était pas dans notre culture. Je sais que vous me comprenez car j’ai cru déceler chez vous une grande importance à cela.En ce qui concerne l’objectivité, je suis entièrement de votre avis, mais considérez-vous qu’être partisan soit une erreur … là encore l’excès a joué ! D’ailleurs, heureusement que nous sommes partisans et convaincus car sinon les débats seraient biens mornes et sans intérêt. C’est parce qu’on a réfléchi aux idées qu’on défend que l’on devient partisan. Mais il ne faut pas oublier que de la réflexion doit naître l’action, n’est-ce cela qui vous a motivé à chaque fois que vous êtes engagé ? En tout cas, c’est ce qui m’est arrivé. De plus je pense qu’il arrive un moment où il faut se prendre en main en ne plus faire faire ou laisser faire.L’expérience : un bien grand mot, mais que faut-il y voir ? Est-ce le nom donné à nos erreurs ? Alors dans ce cas, oui, nous n’avons pas d’expérience et à la limite ne souhaitons pas en avoir ! Est-ce simplement une question de durée ? Alors dans ce cas, oui, nous n’avons pas d’expérience car nous préférons être compétents plutôt que patients ! Mais s’il s’agit de la mise en commun de nos savoirs, de nos savoir-faire, de nos volontés et de nos idées, alors, oui, nous revendiquons notre expérience et nous sommes prêts à le prouver dès le 10 mars ! … si les chauriens le souhaitent. Enfin, il y a toujours une première fois … même en politique et ce reproche n’a jamais été fait aux autres qui ont, pourtant eux aussi, connu une première fois et qui ont su s’en servir pour demander l’indulgence (d’autant plus que c’était pas de leur faute mais de la faute des autres avant … vous savez comme dans les cours de récré !). Je termine ce paragraphe « résolument » humoristique pour vous prouver, si besoin était, que l’on peut rire ou sourire de choses sérieuses et que l’humour, tant qu’il n’est pas ironie, est assez facile à pratiquer.J’ai utilisé le verbe « détruire ». Ce terme était à relier au programme et non à la personne car ce mot ne s’applique qu’aux objets en principe. Il est vrai que ma phrase était mal construite et qu’elle pouvait prêter à confusion. De plus c’est un terme négatif alors que les autres verbes sont positifs et surtout je n’ai jamais pensé ou envisagé (après vous avoir bien lu) que vous faisiez une attaque de personne. Les idées sont discutables, voire contestables mais l’homme doit toujours être respecté et là encore je suis entièrement de votre avis.Il me semblait bien que vous n’aviez pas été qu’un spectateur. Ceci explique certainement votre besoin de comprendre nos motivations. Alors, je peux vous rassurer et vous pouvez nous faire confiance. Nos idées sont bonnes, saines et ne recherchent qu’à permettre, à tous, de mieux vivre dans NOTRE ville. Je suis plus jeune chaurien que vous certainement mais je connais les événements auxquels vous faites allusion et qui ont troublé (le mot est léger) la vie politique de Castel. Justement, laissons le passé derrière nous, et forts de ces « expériences » essayons de construire une cité homogène et vivable, donnons ou redonnons à Castel sa place de Capitale du Lauragais en complément de celle du cassoulet (le meilleur du monde).Enfin une dernière chose et c’est promis j’arrête. Vous étiez peut-être à l’Hôtel de France hier soir et si c’est le cas vous ne m’y avez pas vu. Ne croyez surtout pas que j’étais malade ou pire que j’ai abandonné, je suis tout simplement absent de Castel. En effet, après avoir quitté le service, j’ai pensé (sans modestie cette fois là) que je pouvais encore être utile à quelque chose et puis je me voyais mal en train de jardiner (il est vrai que je n’ai jamais eu la main verte) ou de regarder filer le temps. Je me suis donc remis en question et j’ai commencé une deuxième carrière très différente de la première. Cette remise en cause m’a conforté dans l’idée qu’il y a toujours quelque chose à faire, même si c’est la première fois et que la (bonne) volonté finit toujours par l’emporter (où il y a une volonté, il y a un chemin), alors si ça marche pour un individu, ça doit marcher aussi pour une ville de 7500 (environ) votants ! Le vote est un acte responsable et citoyen. En élisant la liste de José d’Antin, les chauriens accompliront un acte responsable et citoyen car ils seront sûrs de s’engager sur le bon chemin (c’est pas objectif mais c’est vrai …) qui va les faire, enfin, rentrer dans le 21ème siècle et pas seulement en passant sous une arche en haut du Cours de la République (si vous voyez ce à quoi je fais allusion), siècle qui nous tend les bras et qui ne demande qu’à nous accueillir. Nous avons changé de calendrier, changeons d’époque et continuons à mettre l’homme au centre de nos motivations et de nos préoccupations.Voilà, ce qui est promis est promis, je termine donc cette lettre en vous redisant le plaisir de vous rencontrer après le 10 mars et surtout de pouvoir continuer à « échanger » avec vous.
Bonne fin de journée.Philippe Honoré

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Juste une précision : lorsque j'écris "oublions le passé" je veux simplement dire qu'il faut savoir tirer du passé les bonnes choses et oublier les mauvaises. Il ne s'agit pas de faire table rase de tous ceux qui nous ont précédé mais bien au contraire de respecter leurs actions et leurs pensées et de nous inspirer de tout cela afin de ne pas commettre les mêmes erreurs.
Voilà, c'est tout mais je pense qu'il était important que je revienne sur ce point pour que tout soit bien clair.
Philippe Honoré

Anonyme a dit…

Sostomagus vous dit...
J'apprécie la qualité de ces échanges de teneur disons démocrate chrétienne. Il est bien agréable par les temps qui courrent dans nos contrées de lire des choses posées et respectueuses.
Cependant, permettez moi de percevoir un immense écart entre vos nobles objectifs, tel celui de redorer le blason de la capitale du Lauragais, et la tonalité agressive de la campagne de l'équipe à laquelle vous appartenez autour de JDA. Simplement, je crois que les opposants à M. Maugard ont débuté leur campagne dans les pires conditions, avec un amateurisme déconcertant, sans réellement connaitre (comprendre?) l'âme de notre cité.
Je prendrai un seul exemple: la découverte de Castelnaudary par JDA restera pour moi, un morceau d'antologie: ce monsieur fort respectable au demeurant nous avoue naïvement être tombé en émoi devant la beauté de notre Lauragais, grâce à ses survols en avion!!
Voyez vous pour ma part, la beauté du Lauragais se sont d'abord ses populations. J'aime l'authenticité de ses habitants, leur goût pour le simple, le vrai. J'apprécie leur bon sens.
Mais, un tel ressenti ne s'acquière pas en quelques semaines, voire en quelques mois. Il faut une immersion identitaire profonde pour qu'un travail de sédimentation culturelle se mette en oeuvre.
Une des grandes leçons du Lauragais et de ses gens, c'est bien justement de nous faire comprendre que toutes choses nécessitent du temps.
Il n'est pas possible de pénétrer aussi facilement dans nos sols d'argile d'où sortent nos cassoles. Non, il faut prendre le temps de sentir cette terre, de la malaxer, de la pétrir, de l'aimer comme on apprend à aimer ses gens.
Aussi, quand un personnage prétendant nous représenter à la municipalité, nous traite de population arriérée, concevez que nous ne puissions recevoir cela autrement que comme une agression et une insulte. J'en suis désolé pour vous. Pour vous notamment cher Philippe Honoré que je respecte...
Mais voyez vous, la vie est un choix. Pour ma part, en conscience, j'ai choisi au terme de cette campagne, de voter pour M. Maugard. Il me paraît être aujourd'hui l'homme en phase avec sa ville, beaucoup plus serein, respectueux et mieux organisé pour gérer nos services et notre territoire que son concurrent. Très simplement, voici ce que je tenais à vous écrire, en vous renouvelant mes félicitations pour nous permettre de tels échanges.
Au plaisir de vous lire,
SOSTOMAGUS

Anonyme a dit…

Monsieur Sostomagus ... décidemment il y a beaucoup d'anonymes sur ce blog !
votre point de vue est respectable mais :
moi aussi j'aime le lauragais et castelnaudary. Je suis breton d'origine et ma famille repose au Croisic ou à Nantes, mes racines reposent sur le granir d'avantage que sur l'argile. Les bretons aussi demandent du temps avant d'être compris (connus ?) mais finalement, au delà de ces considérations "ethniques", n'est-ce pas l'homme qui nous réunit et qui fait de nous un élément temporel de notre terre.
Une décision peut-elle être prise sur un seul mot, même excessif ? Qui ne s'est jamais laissé emporter et qui n'a pas vu ses mots dépasser sa pensée ? Je me suis senti autant concerné que vous par le mot "arriéré" et tout aussi blessé mais la vie, les idées doivent-elles s'effacer devant un débordement passager , Faut-il se priver (pour de longues années) à cause d'un mot ? Je ne le crois pas ... bien au contraire, c'est un défi qu'il faut relever, ne serait-ce que pour démontrer que nous ne sommes pas si "arriérés" que cela.
Laisser croire que "JDA" ne connait le Lauragais qu'au travers de son survol relève presque de la mauvaise foi et vous faites un procès d'intention qui peut sembler mesquin. je pense qu'il faudrait mieux ête admiratif de cet engagement désintéressé.
J'ai dit précedemment que je n'étais pas contre, donc je ne dirai rien sur P. Maugard (dont je ne suis pas devenu l'ennemi, en dépit de ce que certains ont pu imaginer ou croire) mais je peux pas, je ne pourrai jamais m'allier, m'associer ou m'unir à des communistes, présents sur la liste actuelle de Monsieur Maugard. Je n'y peux rien, c'est comme ça. avant la chute du mur (en 1989) j'ai été en service à Berlin et j'ai patrouillé "au-delà" du mur ... je ne souhaite pas que cela arrive chez nous, j'ai vu les résultats de leur politique, alors, non, une chose est sûre, je ne pourrai jamais être à leur côté. Je suis catholique et cela me suffit, je n'ai pas besoin d'appartenir à un parti pour faire du social ou pour me soucier des autres.
Vous terminez en disant que "JDA" est un concurrent ... mais non, ce n'est pas vrai, la gestion des affaires publiques n'est pas une course, il n'y a rien à gagner (bien au contraire), je n'appartiens pas à une liste concurrente, j'appartiens à une liste qui a d'autres idées, d'autres conceptions, mais ne vous trompez pas, notre seul souci (du moins en ce qui nous concerne)c'est "le mieux", mieux-être, mieux-vivre, mieux-se connaître, mieux-se parler, mieux-se comprendre, etc.
Enfin et si vous le souhaitez, monsieur Sostomagus, j'aimerai bien vous rencontrer car je pense que nous aurons beaucoup de choses à nous dire 'posément".
Bien à vous.
Philippe Honoré